L’augmentation du volume des échanges numériques dans les années 2000 a très vite nécessité une méthode permettant d’identifier et de donner une valeur légale à un document numérique : la signature électronique. Il s’agit de la transposition numérique de la signature manuscrite. Ce procédé infalsifiable est reconnu par la loi.
La signature électronique, une question de sécurité
La signature électronique assure la sécurité des échanges sur internet grâce à un procédé cryptographique asymétrique. La signature électronique lie une clé publique à une clé privée via une fonction de hachage. Le document est ainsi signé et authentifie l’identité du signataire. Sur le plan juridique, la signature numérique a la même valeur qu’une signature papier (loi n° 2000-230 du 13 mars 2000).
Un certificat électronique indispensable
La signature numérique ne serait rien sans le certificat électronique. Ce dernier assure le lien entre une signature numérique et son signataire. Il contient de nombreuses informations essentielles qui permettent de vérifier l’intégrité du document et de la signature électronique. Ces contrats sont délivrés par des prestataires de services de certification électronique qualifiés.
La signature électronique en action !
La signature électronique a pour effet de réduire les déplacements et d’accélérer les échanges. Ses usages sont multiples :
- sécuriser les emails ;
- assurer la gestion de contrats, bons de commandes, etc. ;
- payer des factures ;
- accéder à des sites sécurisés ;
- répondre aux appels d’offres ;
- effectuer des déclarations fiscales et sociales.