Le paysage de la télévision s’est énormément transformé ces dernières années, le fruit d’une évolution des formats avec le passage de l’analogique au numérique, mais aussi d’une évolution des usages. La télévision d’aujourd’hui se regarde aussi bien en direct qu’en différé, à la demande, sur des appareils variés (Smartphones, tablettes, PC, etc). Les habitudes de consommation ont changé. Et les professionnels du secteur doivent trouver les solutions techniques permettant de répondre à cette nouvelle demande.
Une évolution des usages
La télévision telle que nous la connaissions il y a encore quelques années n’existe plus. Elle ne se limite plus à notre salon et nous ne sommes plus contraints par des programmes diffusés à heure fixe. Aujourd’hui, il est possible d’enregistrer un programme, de revenir au début d’une émission en cours, ou encore d’en revoir une diffusée trois jours plus tôt. Dans un tel contexte, comment les chaînes peuvent-elles optimiser la gestion de leurs contenus ? à quelles problématiques sont-elles confrontées ?
Au sein d’un groupe média, il est fréquent que le lancement d’une nouvelle chaîne soit l’occasion de rediffuser des émissions ayant déjà connu une première vie sur une chaîne historique. Par exemple, le groupe TF1 a rediffusé sur NT1 l’émission « Baby Boom » qui a enregistré de bonnes audiences lors de sa diffusion initiale. Désormais, il est possible de revoir une émission de télévision depuis son smartphone ou de commencer à regarder un film dans le métro pour regarder la fin tranquillement dans son canapé. Les programmes sont prolongés sous de multiples formes : bêtisiers, making of, extraits inédits, versions longues et autres déclinaisons se révèlent populaires et représentent un véritable potentiel économique pour les chaînes.
Les professionnels doivent donc non seulement fournir des milliers d’heures de programmes pour répondre aux attentes du public, mais également faire face à l’engouement général pour les appareils connectés. Le téléspectateur veut regarder ses émissions quand il l’a décidé, où il veut, à plusieurs reprises, et sur l’appareil de son choix.
Un challenge multiple pour les professionnels des médias
Les professionnels doivent tout d’abord conserver les contenus qui peuvent être réutilisés. On parle ici de milliers d’heures de programmes finaux, mais pas seulement : dans certains cas les rushes sont un matériau brut qui a coûté très cher et qui peut être réutilisé, dans une nouvelle publicité ou un nouvel épisode d’une série par exemple. A chaque étape de la chaîne audiovisuelle (producteurs, post-producteurs, diffuseurs…), les professionnels conservent les contenus. Ils doivent donc disposer d’un moyen de pérenniser ces milliers d’heures à un coût acceptable, et dans des conditions de sécurité optimale.
Mais encore faut-il retrouver la séquence recherchée parmi les milliers de fichiers conservés. Pour cela, une seule solution : indexer, c’est-à-dire ajouter des métadonnées qui vont décrire le sujet de manière précise, et qui sont autant de mots-clés qui vont servir à retrouver la séquence recherchée. Les solutions existent aujourd’hui pour collecter de manière automatique une partie de ces informations, et pour permettre aux équipes d’enrichir manuellement cette indexation.
Ce contenu est ensuite réutilisé dans le cadre du travail d’édition, et lorsque ces nouveaux contenus sont prêts, ils sont diffusés en linéaire, c’est-à-dire par une chaîne qui les programme à heure fixe, et en non-linéaire, en rediffusion ou à la demande. Et là encore, de nouveaux moyens de diffusion sont nécessaires.
Des solutions basées sur le Cloud
Dans le cycle de vie du fichier média, la phase de diffusion a été la première à basculer vers des solutions Cloud. Les systèmes de diffusion utilisent à plein les avantages de Cloud en termes de disponibilité, d’accès à tout moment et de n’importe où, dans des formats multiples qui permettent une consommation sur des périphériques variés. Et la question des performances a été résolue par les réseaux de diffusion de contenu (Content Delivery Network ou CDN) qui, par une mise en œuvre d’un maillage de serveurs et de stockage, optimisent les transferts et les débits.
La question de la conservation, de l’indexation et de la recherche fait l’objet actuellement d’une transition vers le Cloud. De nombreux professionnels se tournent vers des systèmes de stockage long terme et d’archivage Cloud qui offrent une gestion centralisée, une facilité d’indexation, et surtout un stockage pérenne et économique dans le Cloud, grâce à la mutualisation des infrastructures. Ces solutions permettent de remplacer une infrastructure locale par une solution Cloud qui offre une réduction des coûts d’administration et de stockage, ainsi qu’une pérennité qu’il est difficile de garantir avec un archivage sur site.
La transition vers le Cloud est en marche
Cette transition n’est pas terminée, de nombreux professionnels conservent encore leurs contenus eux-mêmes, sans véritable gestion centralisée, et dans des conditions de sécurité et de pérennité aléatoires, mais ils se tournent de plus en plus vers les solutions Cloud, le plus souvent suite à une prise de conscience due à la perte de fichiers importants.
La question de la sécurité a été l’un des principaux freins lorsque l’on aborde la question du Cloud. Mais cet argument est de moins en moins valable face à des offres certifiées et de nouvelles architectures comme le Cloud privé et les architectures hybrides. Ces dernières permettent un cloisonnement entre Cloud privé et public avec des passerelles limitées à certaines applications bien définies.
Stocker, préserver et partager de grands ensembles de données
Oodrive, le partenaire de confiance pour la gestion des données sensibles, compte de nombreux clients dans le secteur audiovisuel. La société propose les solutions Active Circle, pour stocker, préserver et partager de grands ensembles de données notamment dans les secteurs des médias et de l’image, de l’industrie spatiale et dans le secteur médical. Ces solutions sont disponibles en architecture Cloud hybride, et les données sont hébergées en France, pour rester dans le cadre légal français et européen, le plus protecteur pour les données des entreprises.