L’esprit start-up peut-il résister à la croissance de l’entreprise ?

#Actualités 26.06.2015 2min

Les petites entreprises qui grandissent, risquent de perdre leur agilité et l’esprit startup. Stanislas de Rémur, PDG du groupe Oodrive, explique comment entretenir la flamme et conserver ses talents.

Au fur et à mesure que l’entreprise grandit, le poids de la norme et des process s’amplifie : rien de grave en soi, l’organisation se structure tout simplement. En outre, plus elle grandit plus elle sera soumise à des contraintes légales et législatives, imposées par paliers successifs en fonction du nombre de collaborateurs qu’elle emploie.

Par l’effet de ce cadrage, l’auto-stimulation des débuts et l’esprit carpe diem des pionniers peut s’étioler au profit d’une réflexion sur le plan de carrière, l’obtention d’avantages ainsi qu’une moindre appétence pour le changement.

Toute entreprise en phase de croissance fait face à ce risque au sein de ses équipes. Les conséquences potentielles sont très classiques : la montée en compétence se ternit, les habitudes prennent le relais des attitudes innovantes, et la stagnation est de mise.

Mais pourquoi se laisser écraser sous le poids des normes ? Au contraire, la direction doit faire preuve d’imagination dans le renouvellement de la motivation des équipes ! C’est d’ailleurs ce que l’on attend d’elle : créer une atmosphère stimulante. Par le jeu des chaises musicales par exemple : en étant à l’écoute de ses collaborateurs afin d’encourager leurs vœux d’évolution et de changement. C’est un art qu’il faut maîtriser. Et surtout ne pas hésiter à exercer !

Rien n’empêche un salarié de passer d’un poste à un autre, aussi différent soit-il, dès lors que ses compétences, qui restent à développer, sont admises. L’entreprise ne prend qu’un risque très limité à tenter de s’extraire du carcan des étiquettes et à impulser cet état d’esprit chez ses collaborateurs: la passion avant tout !

Découvrez la suite de la tribune de Stanislas de Rémur publiée le 26 juin 2015 sur le site du Figaro : L’esprit start-up peut-il résister à la croissance de l’entreprise ?