Baromètre du numérique 2018: l’insuffisante protection des données, 1er frein à l’utilisation d’internet

#Actualités 18.12.2018 2min

L’Arcep, le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du Numérique ont publié les résultats de leur enquête annuelle sur la diffusion des outils numériques et l’évolution de leurs usages. Le baromètre du Numérique est l’occasion de faire le point sur les habitudes des Français mais également sur leurs inquiétudes face à la protection de leurs données

Le smartphone, grand gagnant des équipements

L’étude, réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), confirme une réelle adoption du smartphone. « Cette édition confirme que les usages sont de plus en plus mobiles », a fait remarquer Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique. « Grâce au déploiement de la 4G, le smartphone progresse et devient l’outil de prédilection pour se connecter à internet ».

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La question de la protection des données personnelles est de plus en plus présente au sein de la population. En progression depuis 10 ans et en accélération en 2018, l’inquiétude face à une insuffisante protection de ces informations constitue le premier frein à l’utilisation d’internet. Tel est le constat des auteurs du baromètre du numérique 2018. Et la mise en œuvre du RGPD en mai ne rassure qu’un quart des Français. Pour autant, une majorité d’entre eux ne paraît pas disposée à payer des services qui garantiraient la protection de ces données.

Assurer la sécurité des données personnelles

« Le numérique fait incontestablement partie de notre vie quotidienne […] Mais cela renforce notre obligation de protéger et de sécuriser notamment l’utilisation des données personnelles, qui reste le principal frein à l’usage d’internet. Et si les usages progressent, même parmi les plus âgés, le baromètre nous rappelle l’importance de continuer nos actions pour accompagner les non-internautes qui éprouvent des inquiétudes face à la dématérialisation des démarches administratives », a indiqué Mounir Mahjoubi.

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